Titre : |
Genèse du Kurdistan : les Kurdes dans l'Orient Mamelouk et Mongol (1250-1340) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Boris James, Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : Editions de la Sorbonne |
Année de publication : |
2021 |
Collection : |
Bibliothèque historique des pays d'islam |
Importance : |
469 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
979-10-351-0572-3 |
Note générale : |
Au milieu du XIIIe siècle, la chute de la dynastie ayyoubide entraîne la marginalisation progressive des émirs et des notables kurdes en Egypte, marquant le début d'une reconfiguration de la place de leur peuple au Levant ainsi qu'aux marges des empires, au Kurdistan. Le processus pluriel de construction de ce territoire et d'autochtonisation des Kurdes est étudié. © Electre 2021
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Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
1040 Serdema yekê ya îslamî (Emevî, Abasî, Selçûkî: 600 - 1300) | Première période islamique (Omeyyades, Abbassides, Seldjoukides : 600 - 1300) | Early Islamic period (600 - 1300) | سەرەتاکانی سەردەمی ئیسلامی Ù¦Ù Ù - ١٣٠٠|
Résumé : |
Au mitan du XIIIe siècle, la dynastie ayyoubide quittait le pouvoir en Égypte et bientôt en Syrie. Le sultanat de Saladin avait été caractérisé par une forte présence kurde à la fois au sein des armées du royaume et dans les plus hautes fonctions civiles politiques et judiciaires. Sa chute, au profit d'un groupe de militaires turcs d’origine servile, les Mamelouks, entraîna la marginalisation progressive des émirs et des notables kurdes. L’influence des Kurdes au sein de l’État mamelouk naissant fut bien réelle mais, au fur et à mesure qu’elle s’éteignait, elle se muait en une faible capacité de nuisance menant à de vaines conjurations. Les Kurdes n’eurent plus qu’une place politique périphérique dans l’Égypte et la Syrie du début du XIVe siècle.
Que devenait alors la ʿasabiyya kurde (« l’esprit de corps ») qui avait soutenu la dynastie ayyoubide ? La phase historique qui s’ouvrait marquait les débuts d’une reconfiguration de la place des Kurdes au Levant ainsi qu’aux marges des empires, au Kurdistan. Cet ouvrage a pour objet l’étude du processus pluriel de construction d’un territoire des Kurdes, entre l’Anatolie et le plateau iranien. Des tribus belliqueuses ont ancré leur histoire dans les montagnes de ce lieu refuge. Elles y ont établi l’ordre intra- et intertribal, matrice de leur autonomie. Les grands États du Moyen-Orient (Mamelouks et Ilkhanides mongols), quant à eux, ont entériné cet édifice et contribué de manière décisive aux transformations spatiales, par le pouvoir de nommer les lieux et de coopter les hommes. La convergence paradoxale de leurs politiques impériales rivales s’impose comme le facteur crucial d’une autochtonisation des Kurdes.(Quatrième de couverture) |
En ligne : |
https://books.openedition.org/psorbonne/108635#anchor-resume |
Permalink : |
https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=12687 |
Genèse du Kurdistan : les Kurdes dans l'Orient Mamelouk et Mongol (1250-1340) [texte imprimé] / Boris James, Auteur . - Paris [France] : Editions de la Sorbonne, 2021 . - 469 p.. - ( Bibliothèque historique des pays d'islam) . ISBN : 979-10-351-0572-3 Au milieu du XIIIe siècle, la chute de la dynastie ayyoubide entraîne la marginalisation progressive des émirs et des notables kurdes en Egypte, marquant le début d'une reconfiguration de la place de leur peuple au Levant ainsi qu'aux marges des empires, au Kurdistan. Le processus pluriel de construction de ce territoire et d'autochtonisation des Kurdes est étudié. © Electre 2021
Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
1040 Serdema yekê ya îslamî (Emevî, Abasî, Selçûkî: 600 - 1300) | Première période islamique (Omeyyades, Abbassides, Seldjoukides : 600 - 1300) | Early Islamic period (600 - 1300) | سەرەتاکانی سەردەمی ئیسلامی Ù¦Ù Ù - ١٣٠٠|
Résumé : |
Au mitan du XIIIe siècle, la dynastie ayyoubide quittait le pouvoir en Égypte et bientôt en Syrie. Le sultanat de Saladin avait été caractérisé par une forte présence kurde à la fois au sein des armées du royaume et dans les plus hautes fonctions civiles politiques et judiciaires. Sa chute, au profit d'un groupe de militaires turcs d’origine servile, les Mamelouks, entraîna la marginalisation progressive des émirs et des notables kurdes. L’influence des Kurdes au sein de l’État mamelouk naissant fut bien réelle mais, au fur et à mesure qu’elle s’éteignait, elle se muait en une faible capacité de nuisance menant à de vaines conjurations. Les Kurdes n’eurent plus qu’une place politique périphérique dans l’Égypte et la Syrie du début du XIVe siècle.
Que devenait alors la ʿasabiyya kurde (« l’esprit de corps ») qui avait soutenu la dynastie ayyoubide ? La phase historique qui s’ouvrait marquait les débuts d’une reconfiguration de la place des Kurdes au Levant ainsi qu’aux marges des empires, au Kurdistan. Cet ouvrage a pour objet l’étude du processus pluriel de construction d’un territoire des Kurdes, entre l’Anatolie et le plateau iranien. Des tribus belliqueuses ont ancré leur histoire dans les montagnes de ce lieu refuge. Elles y ont établi l’ordre intra- et intertribal, matrice de leur autonomie. Les grands États du Moyen-Orient (Mamelouks et Ilkhanides mongols), quant à eux, ont entériné cet édifice et contribué de manière décisive aux transformations spatiales, par le pouvoir de nommer les lieux et de coopter les hommes. La convergence paradoxale de leurs politiques impériales rivales s’impose comme le facteur crucial d’une autochtonisation des Kurdes.(Quatrième de couverture) |
En ligne : |
https://books.openedition.org/psorbonne/108635#anchor-resume |
Permalink : |
https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=12687 |
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