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Auteur Kheder Khaddour |
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Titre : The making of the Kurdish frontier : power, conflict, and governance in the Iraqi-Syrian borderlands Type de document : document électronique Auteurs : Harith Hasan, Auteur ; Kheder Khaddour, Auteur Editeur : Beyrouth [Liban] : Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center Année de publication : 2021 Importance : 32 p. Format : A4 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Iraq Iraq Guerre. Politique. Après Saddam Kurdistan (Irak) Index. décimale : 0400 Pirsa kurdî (1970 - ...) | Question kurde (1970 - ...) | Kurdish question (1970 - ...) | پرسی کورد (١٩٧٠...) Résumé : Même après l'effondrement de l'État islamique autoproclamé, la frontière irako-syrienne continue d'être l'une des zones géopolitiquement les plus agitées du Moyen-Orient. Au cours des dernières années, une variété d'entités et de groupes kurdes ont de plus en plus façonné la dynamique dans la partie nord de cette frontière. En particulier, il y a deux dynamiques qui méritent l'attention. Premièrement, le gouvernement régional du Kurdistan et l'administration autonome du nord et de l'est de la Syrie, dominée par les Kurdes, sont parvenus à contrôler efficacement les nouveaux passages frontaliers dans cette zone, le gouvernement syrien ayant perdu l'accès et la présence du gouvernement irakien étant contestée. Cela signifie que la circulation des personnes et des biens dans cette zone est largement contrôlée par deux entités qui ne sont ni des acteurs étatiques ni non étatiques. La réalité sur le terrain reflète des arrangements hybrides qui ont émergé en raison des faiblesses des deux gouvernements centraux et de l'autonomie croissante acquise par les partis kurdes. Deuxièmement, le Parti des travailleurs du Kurdistan, en vertu de sa participation à la guerre contre l'État islamique et en profitant de la vacance du pouvoir qui en a résulté, a réussi à accroître son influence le long de la frontière. Ses liens idéologiques et organisationnels avec des groupes locaux, tels que les Unités de protection du peuple en Syrie et les Unités de résistance de Sinjar en Irak, lui ont permis d'exercer une influence sécuritaire et politique. D'une part, cela a transformé des segments de la frontière en une arène pour le militantisme transnational pankurde. D'autre part, la présence de ces groupes a intensifié les rivalités intra-kurdes, notamment entre le Parti démocratique du Kurdistan, qui est le principal parti au pouvoir du GRK, et le PKK. Cette rivalité reflète un affrontement de deux visions de la frontière : la vision révolutionnaire et transnationale du PKK qui cherche à éradiquer ou du moins minimiser la réalité de la frontière ; et la vision pragmatique et territoriale du PDK visant à affirmer la réalité de la frontière comme démarcation de l'autorité et du futur État du KRG. De plus, le PDK est allié à la Turquie, qui combat le PKK depuis plusieurs décennies et mène actuellement une campagne militaire contre le groupe dans le nord de l'Irak et de la Syrie. Dans une large mesure, l'avenir de cette frontière dépend de ce conflit géopolitique et de la question de savoir si le PKK parvient à s'enraciner davantage ou s'isole et se marginalise à mesure que le KRG, l'administration autonome et le gouvernement fédéral irakien affirment leurs autorités territoriales.
Even after the collapse of the self-proclaimed Islamic State, the Iraqi-Syrian border continues to be one of the most geopolitically restless areas in the Middle East. In the last few years, a variety of Kurdish entities and groups have increasingly shaped the dynamics across the northern section of this border. In particular, there are two dynamics that deserve attention. First, the Kurdistan Regional Government (KRG) and the Kurdish-dominated Autonomous Administration of North and East Syria have come to effectively control new border crossings in this area as the Syrian government has lost access and the Iraqi government’s presence has been contested. This means that the movement of people and goods in this area is largely controlled by two entities that are neither state nor nonstate actors. The reality on the ground reflects hybrid arrangements that have emerged as a result of the weaknesses of both central governments and the increasing autonomy gained by Kurdish parties (which, in the case of the KRG, is stipulated constitutionally). Second, the Kurdistan Worker’s Party (PKK), by virtue of its participation in the war against the Islamic State and by taking advantage of the consequent power vacuum, managed to augment its influence along the border. Its ideological and organizational ties with local groups, such as the People Protection Units (YPG) in Syria and Sinjar Resistance Units (YBS) in Iraq, enabled it to exert security and political influence. On the one hand, this turned segments of the border into an arena for transnational, pan-Kurdish militancy. On the other hand, these groups’ presence intensified intra-Kurdish rivalries, especially between the Kurdistan Democratic Party (KDP), which is the KRG’s main ruling party, and the PKK. This rivalry reflects a clash of two visions for the border: the PKK’s revolutionary, transnational vision that seeks to eradicate or at least underplay the reality of the border; and the KDP’s pragmatic and territorial vision seeking to assert the border’s reality as a demarcation of the KRG’s authority and future statehood. In addition, the KDP is allied with Turkey, which has been fighting the PKK for several decades and is currently waging a military campaign against the group in northern Iraq and Syria. To a large extent, the future of this border is predicated on this geopolitical conflict and whether the PKK manages to entrench itself further or becomes isolated and marginalized as the KRG, the Autonomous Administration, and the Iraqi federal government assert their territorial authorities.En ligne : https://carnegieendowment.org/files/Hasan_Khaddour_XBORDER_Kurdish_Frontier.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9683 The making of the Kurdish frontier : power, conflict, and governance in the Iraqi-Syrian borderlands [document électronique] / Harith Hasan, Auteur ; Kheder Khaddour, Auteur . - Beyrouth [Liban] : Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center, 2021 . - 32 p. ; A4.
Langues : Anglais (eng)
Mots-clés : Iraq Iraq Guerre. Politique. Après Saddam Kurdistan (Irak) Index. décimale : 0400 Pirsa kurdî (1970 - ...) | Question kurde (1970 - ...) | Kurdish question (1970 - ...) | پرسی کورد (١٩٧٠...) Résumé : Même après l'effondrement de l'État islamique autoproclamé, la frontière irako-syrienne continue d'être l'une des zones géopolitiquement les plus agitées du Moyen-Orient. Au cours des dernières années, une variété d'entités et de groupes kurdes ont de plus en plus façonné la dynamique dans la partie nord de cette frontière. En particulier, il y a deux dynamiques qui méritent l'attention. Premièrement, le gouvernement régional du Kurdistan et l'administration autonome du nord et de l'est de la Syrie, dominée par les Kurdes, sont parvenus à contrôler efficacement les nouveaux passages frontaliers dans cette zone, le gouvernement syrien ayant perdu l'accès et la présence du gouvernement irakien étant contestée. Cela signifie que la circulation des personnes et des biens dans cette zone est largement contrôlée par deux entités qui ne sont ni des acteurs étatiques ni non étatiques. La réalité sur le terrain reflète des arrangements hybrides qui ont émergé en raison des faiblesses des deux gouvernements centraux et de l'autonomie croissante acquise par les partis kurdes. Deuxièmement, le Parti des travailleurs du Kurdistan, en vertu de sa participation à la guerre contre l'État islamique et en profitant de la vacance du pouvoir qui en a résulté, a réussi à accroître son influence le long de la frontière. Ses liens idéologiques et organisationnels avec des groupes locaux, tels que les Unités de protection du peuple en Syrie et les Unités de résistance de Sinjar en Irak, lui ont permis d'exercer une influence sécuritaire et politique. D'une part, cela a transformé des segments de la frontière en une arène pour le militantisme transnational pankurde. D'autre part, la présence de ces groupes a intensifié les rivalités intra-kurdes, notamment entre le Parti démocratique du Kurdistan, qui est le principal parti au pouvoir du GRK, et le PKK. Cette rivalité reflète un affrontement de deux visions de la frontière : la vision révolutionnaire et transnationale du PKK qui cherche à éradiquer ou du moins minimiser la réalité de la frontière ; et la vision pragmatique et territoriale du PDK visant à affirmer la réalité de la frontière comme démarcation de l'autorité et du futur État du KRG. De plus, le PDK est allié à la Turquie, qui combat le PKK depuis plusieurs décennies et mène actuellement une campagne militaire contre le groupe dans le nord de l'Irak et de la Syrie. Dans une large mesure, l'avenir de cette frontière dépend de ce conflit géopolitique et de la question de savoir si le PKK parvient à s'enraciner davantage ou s'isole et se marginalise à mesure que le KRG, l'administration autonome et le gouvernement fédéral irakien affirment leurs autorités territoriales.
Even after the collapse of the self-proclaimed Islamic State, the Iraqi-Syrian border continues to be one of the most geopolitically restless areas in the Middle East. In the last few years, a variety of Kurdish entities and groups have increasingly shaped the dynamics across the northern section of this border. In particular, there are two dynamics that deserve attention. First, the Kurdistan Regional Government (KRG) and the Kurdish-dominated Autonomous Administration of North and East Syria have come to effectively control new border crossings in this area as the Syrian government has lost access and the Iraqi government’s presence has been contested. This means that the movement of people and goods in this area is largely controlled by two entities that are neither state nor nonstate actors. The reality on the ground reflects hybrid arrangements that have emerged as a result of the weaknesses of both central governments and the increasing autonomy gained by Kurdish parties (which, in the case of the KRG, is stipulated constitutionally). Second, the Kurdistan Worker’s Party (PKK), by virtue of its participation in the war against the Islamic State and by taking advantage of the consequent power vacuum, managed to augment its influence along the border. Its ideological and organizational ties with local groups, such as the People Protection Units (YPG) in Syria and Sinjar Resistance Units (YBS) in Iraq, enabled it to exert security and political influence. On the one hand, this turned segments of the border into an arena for transnational, pan-Kurdish militancy. On the other hand, these groups’ presence intensified intra-Kurdish rivalries, especially between the Kurdistan Democratic Party (KDP), which is the KRG’s main ruling party, and the PKK. This rivalry reflects a clash of two visions for the border: the PKK’s revolutionary, transnational vision that seeks to eradicate or at least underplay the reality of the border; and the KDP’s pragmatic and territorial vision seeking to assert the border’s reality as a demarcation of the KRG’s authority and future statehood. In addition, the KDP is allied with Turkey, which has been fighting the PKK for several decades and is currently waging a military campaign against the group in northern Iraq and Syria. To a large extent, the future of this border is predicated on this geopolitical conflict and whether the PKK manages to entrench itself further or becomes isolated and marginalized as the KRG, the Autonomous Administration, and the Iraqi federal government assert their territorial authorities.En ligne : https://carnegieendowment.org/files/Hasan_Khaddour_XBORDER_Kurdish_Frontier.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9683 Documents numériques
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