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Titre : The making and unmaking of Kurdish ethno-nationalism in Iran Type de document : document électronique Auteurs : Mehri Ghazanjani, Auteur ; John Anthony Hall, Directeur de thèse ; Université McGill (Montréal, Canada) , Organisme de soutenance Année de publication : 2019 Importance : 211 p. Format : A4 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Nationalisme kurde. Index. décimale : 0400 Pirsa kurdî (1970 - ...) | Question kurde (1970 - ...) | Kurdish question (1970 - ...) | پرسی کورد (١٩٧٠...) Résumé : Cette thèse de doctorat fournit une analyse complète des mouvements ethno-nationalistes kurdesen Iran. S'appuyant sur des entretiens approfondis avec des experts kurdes, des dirigeants et desmembres des organisations kurdes iraniennes, et sur des données d'archives. L'auteur soutient que le niveau d'expression politique dans une communauté ethno-nationale dépend de ses ressources organisationnelles, de la structure d'opportunités de son environnement et de son évaluation subjective des chances de succès. Les principaux soulèvements ethno-nationalistes kurdes iraniens ne sont apparus sous une forme significative que lorsque l'État iranien était faible: c'est-à -dire pendant les années 1920 (révoltes armées), 1945-1946 (séparatisme nationaliste) et le début des années 1980 (guerre totale). C’était tous les cas où la volonté et la capacité de répression de l’État étaient gravement affaiblies, lorsqu’une aide extérieure importante était disponible, le système politique institutionnalisé était fermé et les dirigeants kurdes étaient très optimistes quant au résultat de l’insurrection. En mettant l’accent sur le Parti démocratique kurde d’Iran (PDKI), l'auteur examine les deux dimensions de la mobilisation ethnique: la décision des individus de participer au conflit et l’effet des stratégies de recrutement organisationnel sur cette décision. Aussi, l'auteur soutient que: premièrement, les décisions individuelles sont motivées par les conditions familiales, les réseaux d’amitié et les relations affectives, l’expérience de la prison, les griefs, les incitations matérielles et non matérielles; et deuxièmement, l'organisation s'engage de manière proactive dans des stratégies de recrutement et détermine les processus permettant aux individus de se familiariser avec ses activités en engageant de jeunes individus dans des cellules urbaines clandestines en Iran, sur les médias sociaux et en prison. Le problème kurde n'a pas été isolé des développements régionaux, par conséquent, il n'est certainement pas à l'abri des ingérences extérieures. En fin de compte, la politique étatique commune des puissances régionales (Iran, Irak et Turquie) consistant a suscité la discorde parmi les Kurdes et a constitué un obstacle à la formation d’un front kurde cohérent et unitaire
This project provides a comprehensive analysis of the Kurdish ethno-nationalist movements of Iran. Drawing on in-depth interviews with Kurdish experts, leaders and members of major Iranian Kurdish organizations, and archival data: first, it will be argued that the level of political expression in an ethno-national community is dependent on its organizational resources, the opportunity structure of its environment, and its subjective assessment of the chances of success. The major Iranian Kurdish ethno-nationalist uprisings only emerged in significant form at times when the Iranian state was weak: the 1920s (armed revolts), 1945-1946 (ethno-nationalist separatism), and the early 1980s (full-scale war). These were all instances when the state’s willingness and capacity to repress were severely compromised, when powerful allies were available, the institutionalized channels were closed, and Kurdish leaders had a high level of optimism about the prospects of insurgency. Second, focusing on Kurdish Democratic Party of Iran, I look at the dual dimensions of ethnic mobilization: individuals’ decision to participate in conflict, and the effect of organizational recruitment strategies on this decision. I argue: first, individual decisions are motivated by family conditions, friendship networks and emotional relationships, prison experience, grievances, material and non-material incentives; and second, the organization proactively engages in recruitment strategies and determines the processes through which individuals can learn about its activities by engaging young individuals in clandestine urban cells in Iran, on social media, andin prison. Third, I look at the geopolitics of ethno-nationalist insurgencies to argue that the Kurdish problem has not been isolated from regional developments, and certainly is not immune to outside interference. Ultimately, the common state policy of the regional powers (Iran, Iraq, andturkey) to use each other’s Kurdish population has resulted in the divisiveness amongst the Kurds and has served as an impediment to the formation of a coherent and unitary Kurdish front.
En ligne : https://escholarship.mcgill.ca/downloads/w3763c284?locale=en Format de la ressource électronique : Permalink : https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9722 The making and unmaking of Kurdish ethno-nationalism in Iran [document électronique] / Mehri Ghazanjani, Auteur ; John Anthony Hall, Directeur de thèse ; Université McGill (Montréal, Canada) , Organisme de soutenance . - 2019 . - 211 p. ; A4.
Langues : Anglais (eng)
Mots-clés : Nationalisme kurde. Index. décimale : 0400 Pirsa kurdî (1970 - ...) | Question kurde (1970 - ...) | Kurdish question (1970 - ...) | پرسی کورد (١٩٧٠...) Résumé : Cette thèse de doctorat fournit une analyse complète des mouvements ethno-nationalistes kurdesen Iran. S'appuyant sur des entretiens approfondis avec des experts kurdes, des dirigeants et desmembres des organisations kurdes iraniennes, et sur des données d'archives. L'auteur soutient que le niveau d'expression politique dans une communauté ethno-nationale dépend de ses ressources organisationnelles, de la structure d'opportunités de son environnement et de son évaluation subjective des chances de succès. Les principaux soulèvements ethno-nationalistes kurdes iraniens ne sont apparus sous une forme significative que lorsque l'État iranien était faible: c'est-à -dire pendant les années 1920 (révoltes armées), 1945-1946 (séparatisme nationaliste) et le début des années 1980 (guerre totale). C’était tous les cas où la volonté et la capacité de répression de l’État étaient gravement affaiblies, lorsqu’une aide extérieure importante était disponible, le système politique institutionnalisé était fermé et les dirigeants kurdes étaient très optimistes quant au résultat de l’insurrection. En mettant l’accent sur le Parti démocratique kurde d’Iran (PDKI), l'auteur examine les deux dimensions de la mobilisation ethnique: la décision des individus de participer au conflit et l’effet des stratégies de recrutement organisationnel sur cette décision. Aussi, l'auteur soutient que: premièrement, les décisions individuelles sont motivées par les conditions familiales, les réseaux d’amitié et les relations affectives, l’expérience de la prison, les griefs, les incitations matérielles et non matérielles; et deuxièmement, l'organisation s'engage de manière proactive dans des stratégies de recrutement et détermine les processus permettant aux individus de se familiariser avec ses activités en engageant de jeunes individus dans des cellules urbaines clandestines en Iran, sur les médias sociaux et en prison. Le problème kurde n'a pas été isolé des développements régionaux, par conséquent, il n'est certainement pas à l'abri des ingérences extérieures. En fin de compte, la politique étatique commune des puissances régionales (Iran, Irak et Turquie) consistant a suscité la discorde parmi les Kurdes et a constitué un obstacle à la formation d’un front kurde cohérent et unitaire
This project provides a comprehensive analysis of the Kurdish ethno-nationalist movements of Iran. Drawing on in-depth interviews with Kurdish experts, leaders and members of major Iranian Kurdish organizations, and archival data: first, it will be argued that the level of political expression in an ethno-national community is dependent on its organizational resources, the opportunity structure of its environment, and its subjective assessment of the chances of success. The major Iranian Kurdish ethno-nationalist uprisings only emerged in significant form at times when the Iranian state was weak: the 1920s (armed revolts), 1945-1946 (ethno-nationalist separatism), and the early 1980s (full-scale war). These were all instances when the state’s willingness and capacity to repress were severely compromised, when powerful allies were available, the institutionalized channels were closed, and Kurdish leaders had a high level of optimism about the prospects of insurgency. Second, focusing on Kurdish Democratic Party of Iran, I look at the dual dimensions of ethnic mobilization: individuals’ decision to participate in conflict, and the effect of organizational recruitment strategies on this decision. I argue: first, individual decisions are motivated by family conditions, friendship networks and emotional relationships, prison experience, grievances, material and non-material incentives; and second, the organization proactively engages in recruitment strategies and determines the processes through which individuals can learn about its activities by engaging young individuals in clandestine urban cells in Iran, on social media, andin prison. Third, I look at the geopolitics of ethno-nationalist insurgencies to argue that the Kurdish problem has not been isolated from regional developments, and certainly is not immune to outside interference. Ultimately, the common state policy of the regional powers (Iran, Iraq, andturkey) to use each other’s Kurdish population has resulted in the divisiveness amongst the Kurds and has served as an impediment to the formation of a coherent and unitary Kurdish front.
En ligne : https://escholarship.mcgill.ca/downloads/w3763c284?locale=en Format de la ressource électronique : Permalink : https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9722 Documents numériques
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