Titre : |
Les Kurdes dans l’Orient mamelouk et mongol de 1250 à 1340, entre marginalisation et autonomie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Boris James, Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
698 p. |
Présentation : |
Bibliogr., Cartes couleur des zones tribales. |
Note générale : |
Mémoire de thèse en histoire soutenue le 15/03/2014.
Membres du jury : Anne-Marie Eddé, Sylvie Denoix, Hamit Bozarslan, Gabriel Martinez-Gros |
Langues : |
Anglais (eng) |
Mots-clés : |
Histoire médiévale Empire Mongol Egypte 13e siècle. |
Index. décimale : |
1040 Serdema yekê ya îslamî (Emevî, Abasî, Selçûkî: 600 - 1300) | Première période islamique (Omeyyades, Abbassides, Seldjoukides : 600 - 1300) | Early Islamic period (600 - 1300) | سەرەتاکانی سەردەمی ئیسلامی Ù¦Ù Ù - ١٣٠٠|
Note de contenu : |
Résumé de la thèse:
À travers l’étude de nombreuses sources textuelles arabes et persanes de la période mamelouke, la présente thèse a pour but de traiter l’ensemble des implications relatives au déclin politique et militaire des Kurdes au sein du sultanat d’Égypte et de Syrie à partir des années 1250. Nous y étudions les multiples facteurs de la construction d’un territoire des Kurdes entre les franges occidentales du Zagros et l’Anatolie de l’est. En ancrant leur histoire dans les montagnes zagrossiennes, lieu refuge de ces groupes belliqueux, les tribus entérinent cette construction. Les grands États du Moyen-Orient sont également des contributeurs essentiels des transformations spatiales, notamment par le pouvoir qu’ils sont de nommer les lieux. Les tribus kurdes implantées dans le Pays kurde sous influence mongole se trouvaient dans une situation intermédiaire du point de vue géographique, social et politique leur permettant de capter un certain nombre de ressources. Dans le détail de cette description ethnographique du territoire des Kurdes se logent les modes de captation des ressources et la production par ces acteurs d’un ordre intratribal et intertribal, matrice de leur autonomie. L’étude du rapport des groupes kurdes aux deux Empires de la région, les Mamelouks et les Ilkhanides mongols, révèlent le déclin politiques des Kurdes en Syrie et en Égypte et la réinstallation de pouvoirs kurdes autonomes en Haute Mésopotamie. Les autorités mameloukes marginalisent les émirs kurdes et tentent d’utiliser les forces kurdes contre les Ilkhanides. Ces derniers tentent dans un premier temps de les réduire, puis les intègrent peu à peu à leur appareil militaire pour le contrôle du territoire. La convergence de ces politiques étatiques contradictoires s’impose comme le facteur essentiel d’une autochtonisation des Kurdes.
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Permalink : |
https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8858 |
Les Kurdes dans l’Orient mamelouk et mongol de 1250 à 1340, entre marginalisation et autonomie [texte imprimé] / Boris James, Auteur . - 2014 . - 698 p. : Bibliogr., Cartes couleur des zones tribales. Mémoire de thèse en histoire soutenue le 15/03/2014.
Membres du jury : Anne-Marie Eddé, Sylvie Denoix, Hamit Bozarslan, Gabriel Martinez-Gros Langues : Anglais ( eng)
Mots-clés : |
Histoire médiévale Empire Mongol Egypte 13e siècle. |
Index. décimale : |
1040 Serdema yekê ya îslamî (Emevî, Abasî, Selçûkî: 600 - 1300) | Première période islamique (Omeyyades, Abbassides, Seldjoukides : 600 - 1300) | Early Islamic period (600 - 1300) | سەرەتاکانی سەردەمی ئیسلامی Ù¦Ù Ù - ١٣٠٠|
Note de contenu : |
Résumé de la thèse:
À travers l’étude de nombreuses sources textuelles arabes et persanes de la période mamelouke, la présente thèse a pour but de traiter l’ensemble des implications relatives au déclin politique et militaire des Kurdes au sein du sultanat d’Égypte et de Syrie à partir des années 1250. Nous y étudions les multiples facteurs de la construction d’un territoire des Kurdes entre les franges occidentales du Zagros et l’Anatolie de l’est. En ancrant leur histoire dans les montagnes zagrossiennes, lieu refuge de ces groupes belliqueux, les tribus entérinent cette construction. Les grands États du Moyen-Orient sont également des contributeurs essentiels des transformations spatiales, notamment par le pouvoir qu’ils sont de nommer les lieux. Les tribus kurdes implantées dans le Pays kurde sous influence mongole se trouvaient dans une situation intermédiaire du point de vue géographique, social et politique leur permettant de capter un certain nombre de ressources. Dans le détail de cette description ethnographique du territoire des Kurdes se logent les modes de captation des ressources et la production par ces acteurs d’un ordre intratribal et intertribal, matrice de leur autonomie. L’étude du rapport des groupes kurdes aux deux Empires de la région, les Mamelouks et les Ilkhanides mongols, révèlent le déclin politiques des Kurdes en Syrie et en Égypte et la réinstallation de pouvoirs kurdes autonomes en Haute Mésopotamie. Les autorités mameloukes marginalisent les émirs kurdes et tentent d’utiliser les forces kurdes contre les Ilkhanides. Ces derniers tentent dans un premier temps de les réduire, puis les intègrent peu à peu à leur appareil militaire pour le contrôle du territoire. La convergence de ces politiques étatiques contradictoires s’impose comme le facteur essentiel d’une autochtonisation des Kurdes.
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Permalink : |
https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8858 |
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