Titre : |
Prison n° 5 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Zehra Doğan, Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : Delcourt |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
119 p. |
Présentation : |
Illustrations.Bande dessinée. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-413-03848-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Art. |
Index. décimale : |
1451 Wêne | Peinture | Painting | نیگارکێشی |
Note de contenu : |
La bande-dessinée Prison n°5 raconte l’incarcération de l’autrice Zehra Doğan dans les prisons de Diyarbakır et de Tarsus en Turquie.
Journaliste et artiste exposée notamment en Europe, au Japon et aux États-Unis, elle est libérée en février 2019 après plus de deux ans et neuf mois de détention, s’ajoutant à 141 jours de détention provisoire d’une précédente accusation. « J’ai été condamnée à deux ans et dix mois de prison parce que j’avais peint des drapeaux turcs sur des bâtiments détruits, déclare-t-elle sur Twitter à sa libération. Pourtant c’est le gouvernement turc qui en est à l’origine : moi, je n’ai fait que les dépeindre. »
À travers son expérience, l’autrice raconte l’histoire des quartiers de prisonnières politiques, organisés collectivement par ses détenu-e-s, et la lutte qui les a menées en prison. Disons-le tout de suite : le livre est bouleversant, sombre mais lumineux par la solidarité qui y est mise en images. Il est né du sang et des larmes dans les prisons où les détenues Kurdes organisaient leur vie en collectivité. Il est né des groupes de discussions et de lecture des militantes emprisonnées, Zehra Doğan utilisant tout ce qu’elle pouvait trouver pour dessiner… En guise de fusain ou de peinture, des grains de café à son sang menstruel ; à la place des toiles et du papier, « des serviettes, des draps, ou même sur les habits que ma mère m’apportait et que nous avons pu faire sortir en “linge sale” » raconte-t-elle à Chloé Dubois[1]. Sans oublier, bien sûr, les lettres que son amie Naz Öke prenait soin de lui envoyer tous les jours, aux dos vierges afin qu’elle puisse y poursuivre son témoignage en bande-dessinée, sorti de prison feuille après feuille, lambeau après lambeau.(Culturellement vôtre) |
Permalink : |
https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=14722 |
Prison n° 5 [texte imprimé] / Zehra Doğan, Auteur . - Paris [France] : Delcourt, 2021 . - 119 p. : Illustrations.Bande dessinée. ISBN : 978-2-413-03848-1 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Art. |
Index. décimale : |
1451 Wêne | Peinture | Painting | نیگارکێشی |
Note de contenu : |
La bande-dessinée Prison n°5 raconte l’incarcération de l’autrice Zehra Doğan dans les prisons de Diyarbakır et de Tarsus en Turquie.
Journaliste et artiste exposée notamment en Europe, au Japon et aux États-Unis, elle est libérée en février 2019 après plus de deux ans et neuf mois de détention, s’ajoutant à 141 jours de détention provisoire d’une précédente accusation. « J’ai été condamnée à deux ans et dix mois de prison parce que j’avais peint des drapeaux turcs sur des bâtiments détruits, déclare-t-elle sur Twitter à sa libération. Pourtant c’est le gouvernement turc qui en est à l’origine : moi, je n’ai fait que les dépeindre. »
À travers son expérience, l’autrice raconte l’histoire des quartiers de prisonnières politiques, organisés collectivement par ses détenu-e-s, et la lutte qui les a menées en prison. Disons-le tout de suite : le livre est bouleversant, sombre mais lumineux par la solidarité qui y est mise en images. Il est né du sang et des larmes dans les prisons où les détenues Kurdes organisaient leur vie en collectivité. Il est né des groupes de discussions et de lecture des militantes emprisonnées, Zehra Doğan utilisant tout ce qu’elle pouvait trouver pour dessiner… En guise de fusain ou de peinture, des grains de café à son sang menstruel ; à la place des toiles et du papier, « des serviettes, des draps, ou même sur les habits que ma mère m’apportait et que nous avons pu faire sortir en “linge sale” » raconte-t-elle à Chloé Dubois[1]. Sans oublier, bien sûr, les lettres que son amie Naz Öke prenait soin de lui envoyer tous les jours, aux dos vierges afin qu’elle puisse y poursuivre son témoignage en bande-dessinée, sorti de prison feuille après feuille, lambeau après lambeau.(Culturellement vôtre) |
Permalink : |
https://pmb.institutkurde.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=14722 |
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